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Économie

30 avril 2024

Le constat s'aggrave du fait de l'inflation galopante

par Marc-André Hallé

Les Nord-Côtiers et plus particulièrement ceux de Sept-Iles doivent gagner un revenu plus élevé qu’ailleurs au Québec pour vivre convenablement.

L’IRIS, l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques, vient de publier la 10e édition de son examen du revenu viable dans sept villes québécoises qui correspondent à autant de régions.

L’étude détermine ce qu’il en coûte dans ces régions pour pouvoir se sortir de la pauvreté sans y retomber au premier imprévu rencontré.

L’IRIS ne considère pas seulement la Mesure du panier de consommation qui ne comprend que les besoins essentiels, comme la nourriture, le logement, le transport et les vêtements, mais aussi la marge de manœuvre qui fait qu’un citoyen peut économiser pour ses vacances, ses sorties culturelles ou bien offrir un cadeau sans se ruiner.

Ainsi, en 2024, un résident de Trois-Rivières vivant seul doit compter sur un revenu annuel disponible de 30 700 dollars tandis qu’à l’autre bout du spectre, le citoyen de Sept-Iles se doit de gagner 43 600 dollars nets pour vivre dignement, soit un salaire horaire moyen de 30$ brut.

Sur la Côte-Nord, un adulte monoparental aura besoin de 57 800 dollars par an pour être confortable, alors que pour deux adultes et deux enfants en CPE, c’est plutôt 86 600 dollars, soit une augmentation de 12 et demi % en un an (et 14 000 dollars de plus que les trifluviens).

Dans les situations examinées dans les sept villes, la variation du coût du panier de consommation depuis un an est plus élevée que le taux général d’inflation.

Selon l’IRIS, ce qui fait la différence dans notre région, c’est l’obligation d’avoir un véhicule pour nos déplacements, ce qui fait grimper les déboursés de près du double par rapport à toutes les autres villes dans le cas d’une famille de quatre.

Du reste, l’Institut calcule que même en travaillant à temps plein à 35 heures/semaine, l’augmentation de 50 cents du salaire minimum mercredi restera insuffisante pour une personne, même si elle demeure à Trois-Rivières, ville où la vie coûte le moins cher, Montréal, Québec ou à Saguenay, encore moins en Côte-Nord.

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